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La série Glimpse
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GLIMPSE 18
Le nouveau Glimpse de Roy Stuart – déjà le dix-huitième ! – est une belle réussite qui devrait ravir les amateurs que nous sommes tous. Le maître du spectacle érotique explicite a encore frappé fort.
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Adepte d’une troisième voie entre l’érotisme et la pornographie, il nous livre un petit chef d’œuvre loin de la fadeur de l’érotisme traditionnel comme de la vulgarité d’une pornographie routinière.
Stuart est le fils spirituel du grand Joe Sarno, le célébrateur pionnier du plaisir féminin. Seul ou presque de son espèce, il place la jouissance de la femme au cœur de son art. Comme l’auteur de «the layout», il a ainsi une prédilection pour le godemichet parce qu’il permet à ses patientes de moduler leur montée vers l’orgasme mieux qu’avec un phallus : un instrument d’émancipation de la sexualité féminine.
Sa caméra ne va pas s’arrêter au-dessous de la ceinture, ni se figer dans un gros plan anesthésiant. Le spectateur ne reste jamais sur sa faim, ni ne risque d’indigestion. La sensation de déjà vu disparaît. Ni banalement érotiques, ni fastidieusement pornographiques, les scènes se succèdent, riches et variées, crues et poétiques, vives et intenses, baignées d’une musique lancinante également écrite et composée par Roy. Certaines restent dans notre mémoire. Une jeune femme essaye des vêtements. La caméra virevolte autour d’elle, imitant ce qui ressemble à une danse, et devient une danse. La scène banale tirée du quotidien se transforme en hymne à la grâce et à la beauté du corps féminin. Une très belle jeune femme est étendue sur un divan recouvert de tissu ocre, comme doublée par le tableau situé derrière elle. Tous ses gestes ramènent à son sexe offert : le centre du monde. Une jolie danseuse urine devant la porte des toilettes qu’elle n’a pas su ouvrir. Un peu plus tard on la retrouve à l’intérieur, urinant et jouissant. La miction, impossible à simuler, renforce l’authenticité de cette scène qu’elle rend encore plus intime.
Roy se moque du bon goût et du « sexuellement correct » charriés par une société de consommation qui a perdu le sens du trivial : un salutaire retour aux sources. Quand on aime la femme, et qu’on souhaite l’honorer, on l’aime tout entière, et dans toutes ses fonctions, justement nommées naturelles. On se met à son service. Le vice sert les viscères ! On fait exulter les corps longuement, savamment, vicieusement. Une scène d’anthologie, un des sommets de tous les Glimpses, est celle où des mains masculines massent une très jeune femme dont nous pouvons toucher du doigt l’excitation, suivre les « glissements progressifs du désir » chers à Alain Robbe-Grillet. Là encore, le buisson ardent est le centre des attentions ; tout tourne autour de lui, et les mains qui le pétrissent évoquent les plus belles heures du cinéma américain de « sexploitation », notamment les films de Nick Phillips. Il faut que le corps exulte !
Le message est dans le massage. Et un coït suivra bientôt, comme une conclusion provisoire. Nous n’oublierons pas non plus le plaidoyer pour les poils, illustré d’images convaincantes et d’une chanson célébrant chattes et aisselles naturelles : ne dit-on pas d’une femme nue qu’elle est « à poil » ? Les égéries de Roy ont des poils, elles sont faites « de chair et de sang » : comme le film de Verhoeven incarnait un vrai moyen-âge, sans concession au « bon goût » ni à l’autocensure, son œuvre montre de vraies femmes, qui jouissent vraiment et vivent sous nos yeux des moments de plaisir intense auxquels par miracle, par chance, nous sommes conviés. Pas de simulation pour les actrices : la stimulation pour les spectateurs. Il était une fois la révolution sensuelle, ce mouvement alternatif au porno classique qui nous vient des USA. Ce que nous dit Roy, qui inscrit les Glimpses dans ce mouvement, c’est que l’essentiel de la vie se trouve dans le déduit, source inépuisable de plaisirs, aux antipodes d’un monde extérieur décevant. Le huis-clos est notre sauvegarde.
Avec ce dix-huitième Glimpse, nous en sommes les spectateurs privilégiés. L’écran qui s’obscurcit parfois entre les scènes nous le rappelle : le sexe est notre allié contre le néant. La femme est le passé, le présent et l’avenir de l’homme.
Tel est l’art de Roy Stuart : le comble de l’érotisme. Et cet art nous comble.
Glimpse 18 est disponible en haute définition en DVD et Blu-Ray (PAL), ainsi qu'en DVD édition spéciale & Blu-Ray et édition collector (PAL) toutes deux limitées à 50 copies seulement. Le DVD ou Blu-ray vient avec 3 differents chromalins A4 numérotés et signés par Roy Stuart!
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