RoyStuart

A ces scénettes de pure sensualité (les douches dorées sont toujours au rendez-vous), s’ajoutent deux séquences scénarisées, dialoguées, jouées. Evitant l’écueil des deux frustrations du cinéma – le classique qui s’arrête à la porte de la chambre et le porno qui y commence – Roy Stuart expérimente ici un spectacle total qui réconcilie le récit et le sexe où l’on a le temps de connaître, de s’identifier peut-être, aux personnages avant d’avoir le plaisir magnifié de les voir faire l’amour en vrai, de manière explicite. La première séquence « Sans domicile Fixe » où une charmante jeune fille très décomplexée -  on l’a aperçue pisser dans un parc - fait monter dans son appartement un homme barbu et sale ramassé dans la rue. Elle l’invite à utiliser sa douche d’où il ressort transformé en prince charmant à qui elle offre de partager sa couche, animée d’une folle envie de sexe.

 

La suite des aventures du psy, où l’on découvre que la mère exaltée de la très jeune patiente du #15 dirige une agence de call girls. Elle lui propose d’essayer sa nouvelle recrue.

Excité par le défi d’initier, le psy accepte mais va se heurter au caractère farouche de la novice qui reste insensible à ses mots jusqu’à refuser même de se laisser toucher.

Elle finit par s’enfuir dans l’escalier et va se réfugier chez un voisin qui l’accueille …

Que va-t-il se passer ensuite ? Mystère ! Le voisin saura-t-il trouver les gestes pour amadouer la rebelle ?

 

Petit bonus vintage: un extrait d’un des premiers Glimpse où dans un dortoir deux adorables collégiennes partent à la découverte de leur corps et se caressent ensemble quand elles se font surprendre par la surveillante qui, d’abord en colère, ne peut résister longtemps à tant de jeunes grâces, et se joint à elles dans un sublime trio sensuel.

Tous les arts sont conviés à cette nouvelle fête des sens : la photo, la musique avec une bande son originale, le jeu des acteurs, poésie et philosophie ont aussi leur mot à dire.